Divergente
Film américain réalisé par Neil Burger
Date de sortie : 9 avril 2014
Genre : Science-fiction
Durée : 2h19
La note d'Elo :
Résumé
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
L'avis d'Elo
Divergente en 7 points :
Une histoire bien racontée ! C’est un des points que j’attendais avec fébrilité, et pour cause, je suis allée voir l’avant-première accompagnée de ma maman. Je n’arrêtais pas de me répéter « elle ne va jamais saisir toutes les subtilités de Divergente, c’est impossible. C’est un univers tellement riche. Comment le condenser en si peu de temps ? » Le BIG problème du lecteur qui va découvrir l’adaptation d’un de ses romans préférés…
Gros ouf de soulagement ! L’univers, les factions, le rôle crucial de chaque personnage, et même l’admiration qu’éprouve Tris envers les audacieux ! Tout, j’ai bien dit tout, mon petit cobaye (merci mamoune) a bien tout décodé, et n’a pas arrêté de m’en parler en quittant la séance !
Certes, le lecteur de Divergente sera, à mon avis, en apprécier encore plus les nuances, mais… YOUPI !!!!
Une adaptation juste ! De fait, outre l’univers dystopique de Divergente très bien représenté, le réalisateur a été très fidèle à la trame du livre. Chaque scène importante est présente, mais également les petits détails qui donnent tellement de charme au l’intrigue. La coupe de cheveux, les détails de la scène du Choix, la scène de la roue, la visite de Caleb, les simulations de Tris, celle de Quatre… Je ne vais pas toutes vous les énumérer, vous voyez où je veux en venir.
J’ai retrouvé la magie du roman, toutes les émotions que j’avais ressenties. Je dirais même que j’ai pris autant de plaisir à le voir qu’à le lire ! Et, OK, je l’avoue : Quatre, i love you !
Petit plus de la version cinématographique : la BO qui nous accompagne tout au long du film. Savamment dosée, elle a rythmé le long métrage avec brio !
Un visuel stupéfiant ! Un wahou d’émerveillement ! Réaliste, étonnant, au poil ! À maintes reprises, je me suis dit « c’est comme ça que je l’avais imaginé ! », ou encore « Ah oui ! C’est beaucoup mieux comme ça ! »
Les nouvelles technologies mises au service du plaisir visuel et au final j’ai eu l’impression que le Chicago version Veronica Roth existait bel et bien ! C’est juste… parfait ! Oui, c’est le mot… Parfait !
Neil Burger a su conserver la désolation du monde post-apocalyptique et la particularité de chaque faction : la transparence des Altruistes, la sobriété des Sincères, la chaleur des Fraternels, l'arrogance des Érudits et le côté ténébreux des Audacieux.
Un code couleur important, qui a joué un rôle primordial ! Visuellement, j’ai adoré la scène du Choix !
J’étais totalement immergée !
Des acteurs bluffants ! J’appréhennnnnnnndais ! C’est toujours difficile quand des inconnus mettent un visage sur des personnages que vous adorez !
Eh ben… c’est un sans faute ! Un casting magistral ! Honnêtement, et c’est bien une première, je n’ai rien à redire sur les choix qui ont été faits ! Chaque acteur donne une juste représentation des protagonistes imaginés par l’auteur !
Bien entendu, j’ai eu quelques préférences ! Will, Jeanine, Natalie, Tori... Mais surtout…
Shailene Woodley est sensationnelle ! Elle joue son rôle à la perfection ! Elle est belle, investie, et incarne à merveille Tris.
Theo James est succulent dans son rôle de Quatre, on en mangerait ! Et plutôt deux fois qu’une ! Sexy en diable, il va vous faire tourner la tête !
Mention spéciale pour Jai Courtney qui fait d’Eric un parfait psychopathe !
Je me suis régalée !
Le lecteur/cinéphile en transe ! Ma mère m’a gentiment demandé de me calmer. Je sautillais sur mon siège ! D’excitation ! J’allais enfin voir Divergente ! Les frissons m’ont terrassée du début à la fin, j’étais comme un enfant le matin de Noël. J’ai gémi, pleuré, souri, eu chaud (je crois que je n’ai pas besoin de vous donner des détails ^^). Je n’ai pu m’empêcher de le comparer au livre en constatant, au fur à mesure, que c’était époustouflant ! Formidable ! Entêtant !
Et cinq jours après, j’y pense encore. Tout le temps ! Ma décision est prise… j’y retourne !
Et je me dis que c’est une belle occasion de faire connaître cette histoire fabuleuse, et que ça en poussera certains à lire les livres !
Mon seul regret. Il se résume en un mot : Uriah. Uriah qui a un rôle déterminant dans la version papier, et qu’on aperçoit que brièvement dans le film… Sans qu’il ne soit réellement présenté. Snif… Il m’a manqué…
Conclusion ! Divergente est une merveille ! Un chef-d’œuvre sculpté avec le souci du détail ! Un film qui fascine et obsède ! Une adaptation réussie, ce qui est bien rare malheureusement, qui va faire des ravages et qui marquera cette année 2014 !
Allez, zou, filez le voir ! Pour ma part, j’y retourne sûrement ce week-end !
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